QU’EST-CE QUE L’HOMÉOPATHIE?
Le mot homéopathie signifie “semblable à la maladie”. L’homéopathie fait appel à différentes substances, principalement d’origine végétale, mais aussi animale et minérale, dans le but de stimuler la capacité innée du corps à se guérir.
Les substances devront être choisies minutieusement en fonctions des principes suivants:
- Loi de similitude : Une substance provoquant chez un individu en santé certains troubles de santé, certains symptômes, est aussi capable de guérir les mêmes symptômes chez une personne malade.
- Le principe de l’infinitésimalité (ou de dilution) : Les substances utilisées sont plus ou moins diluées dans un mélange d’eau et d’alcool avant d’être administrées. Le taux de dilution est de 1 pour 10 (1DH ou 1X) ou 1 pour 100 (1CH). Ainsi une substance pourra être successivement de plus en plus diluée: par exemple: 1 CH (10-2), puis 2 CH (10-4), etc…
- Le principe de dynamisation: Essentiel pour obtenir un effet des substances diluées. Non seulement les substances sont diluées, mais elles doivent être dynamisées, c’est-à-dire vigoureusement secouées entre chaque étape de dilution.
- Le principe d’individualisation et de globalité : L’homéopathie est une médecine naturelle qui traite la personne dans sa globalité, pas seulement une maladie spécifiquement.
Sir William Osler, médecin canadien (1849-1919), considéré comme le père de la médecine moderne affirmait : « Le bon médecin traite la maladie ; le grand médecin traite le patient qui a la maladie. »
Son approche ne s’attaque pas d’abord à la maladie, mais s’intéresse plutôt au « malade » dans son ensemble. On cherche à comprendre globalement ses caractéristiques et sa problématique. L’homéopathie stimulera donc les capacités du corps à s’auto-guérir grâce à ces 4 principes.
PEU OU PAS D’EFFETS SECONDAIRES
Les effets secondaires à proprement parler sont pratiquement inexistants. Il peut se produire, à l’occasion, un phénomène d’aggravation temporaire des symptômes. Il est vu comme une réponse favorable et l’expression d’une première réaction de régulation à la substance administrée. Ce phénomène peut aussi être perçu comme une action de nettoyage.
De plus, la toxicité des solutions proposées est presque nulle. Ceci fait en sorte qu’il s’agit d’une approche naturelle très sécuritaire.
LES DÉBUTS DE L’HOMÉOPATHIE
L’homéopathie fut créée initialement par le docteur Samuel Hahnemann (1755-1843). Médecin et chimiste de formation, il a découvert et commencé à appliquer les principes de l’homéopathie dès la fin du 18e siècle. Il a popularisé l’homéopathie en Europe de l’Ouest et plus particulièrement durant l’épidémie du Choléra (1831-1832) durant laquelle il obtint des résultats largements supérieurs à ceux de la médecine de l’époque.
Aujourd’hui, l’homéopathie est pratiquée dans de nombreux pays autour du globe, enseignée dans de nombreuses universités et est utilisée par des milliers de pharmaciens, de médecins, de sage-femmes, etc.
NON, CE N’EST PAS UN PLACEBO
Contrairement à ce qui est souvent véhiculé, l’homéopathie n’a rien à voir avec l’effet placebo.
Certaines personnes, souvent des pharmaciens ou chimistes de formation, et donc à partir d’un raisonnement plutôt matérialiste ou chimique du vivant, ne peuvent concevoir que de très faibles concentrations d’une substance puissent avoir un réel effet biologique. Et, ils ont raison sur un point, l’effet homéopathique ne peut être démontré par des principes qui relèvent de la chimie.
Ce n’est donc pas la chimie, mais vraisemblablement la physique qui détient les clefs de l’action des remèdes ultra dilués. En effet, la recherche plus récente, dont celle du Dr Luc Montagnier, médecin chercheur et prix Nobel 2008, semble pointer dans cette direction. L’action du remède homéopathique serait de nature électromagnétique, vibratoire, ondulatoire. Et donc une onde, phénomène naturel subtil et invisible, mais réel, « stimulerait » l’organisme à retrouver un meilleur état d’équilibre et une meilleure santé…
Ainsi, chaque remède homéopathique posséderait sa propre longueur d’onde électromagnétique et donc son propre « message ». Si ce message est reconnu par un organisme vivant, ce dernier y réagit, y « répond ». S’il ne le reconnaît pas, il ne se passe rien. Par analogie, un peu comme l’action d’une clef électronique qui ne déverrouillera les portières que d’une seule voiture; sa longueur d’onde n’est pas « reconnue » par les autres voitures…
Plus concrètement, peut-on parler d’effet placebo quand l’homéopathie guérit un nourrisson, un animal ou même une plante ? L’effet placebo, pour exister, implique que le sujet traité puisse croire à l’action du produit utilisé. Est-ce qu’une vache ou une plante peut croire que l’homéopathie la guérira ?… En d’autres mots, il est impossible d’attribuer les résultats simplement à un effet placebo. Les études confirment d’ailleurs que l’effet placebo ne peut à lui seul expliquer l’action homéopathique.